La Maison Poincaré : conjuguer recherche, éducation et société

L’Institut Henri Poincaré porte depuis 2011 un ambitieux projet de démocratisation des mathématiques, qui se matérialisera en 2023 par l’ouverture de magnifiques espaces d’exposition permanente et temporaire. Ce sera la Maison Poincaré.

La Maison Poincaré offrira sur près de 900m2 une exposition permanente dédiée aux mathématiques et à leurs applications, où les visiteurs pourront explorer l’histoire de cette discipline au travers des continents, comprendre la démarche des chercheurs et chercheuses, et appréhender l’influence des mathématiques sur notre société et sur notre quotidien. La Maison Poincaré comprendra également des espaces permettant d’accueillir des expositions temporaires et des activités encadrées par des médiateurs autour des mathématiques sous toutes leurs formes.

La création de la Maison Poincaré s’inscrit dans un vaste projet d’extension de l’Institut Henri Poincaré, qui verra ainsi sa surface augmentée de plus de 2000m2, dans un cadre patrimonial entièrement réhabilité, au sein du campus Curie, sur le 5ème arrondissement parisien. Outre la Maison Poincaré, l’habituel public de chercheurs de l’IHP trouvera dans ce nouveau bâtiment de nouveaux espaces pour ses activités, programmes scientifiques organisés par le Centre Émile Borel, séminaires, workshops, ou tout simplement pour travailler avec des collègues. Un certain nombre d’espaces de la Maison Poincaré pourront également être accessibles à titre privilégié aux partenaires publics et privés de l’IHP ainsi qu’au cercle des partenaires entreprises, animé par le Fonds de dotation de l’IHP.

La Maison Poincaré en bref c’est :

  • 4 ans de travaux
  • Ouverture à l’automne 2023
  • 2000 m2 d’extension au sein de l’ancien laboratoire de Jean Perrin
  • 1100 m2 d’espaces dédiées à la recherche
  • 900 m2 d’exposition permanente et temporaire
  • 20 000 scolaires par an
  • De solides soutiens publics et privés : Labex Carmin, CNRS, État, Mairie de Paris, Région Ile-de-France, Sorbonne Université, le Fonds de dotation de l’IHP.
  • Des chercheuses et chercheurs, scientifiques, médiatrices, médiateurs, professionnelles et professionnels de la 3D, de l’animation, de l’audiovisuel, du graphisme, des musées et espaces de communication scientifique, etc., à nos côtés sur chacun de nos projets.

La Maison Poincaré :
conjuguer recherche, éducation et société

L’Institut Henri Poincaré porte depuis 2011 un ambitieux projet de démocratisation des mathématiques, qui se matérialisera à l’horizon 2021 par l’ouverture de magnifiques espaces d’exposition permanente et temporaire. Ce sera la Maison Poincaré.

La Maison Poincaré offrira sur près de 600m2 une exposition permanente dédiée aux mathématiques et à leurs applications, où les visiteurs pourront explorer l’histoire de cette discipline au travers des continents, comprendre la démarche des chercheurs et chercheuses, et appréhender l’influence des mathématiques sur notre société et sur notre quotidien. La Maison Poincaré comprendra également des espaces permettant d’accueillir des expositions temporaires et des activités encadrées par des médiateurs autour des mathématiques sous toutes leurs formes.

La création de la Maison Poincaré s’inscrit dans un vaste projet d’extension de l’Institut Henri Poincaré, qui verra ainsi sa surface augmentée de plus de 2000m2, dans un cadre patrimonial entièrement réhabilité, au sein du campus Curie, sur le 5ème arrondissement parisien. Outre la Maison Poincaré, l’habituel public de chercheurs de l’IHP trouvera dans ce nouveau bâtiment de nouveaux espaces pour ses activités, programmes scientifiques organisés par le Centre Émile Borel, séminaires, workshops, ou tout simplement pour travailler avec des collègues. Un certain nombre d’espaces de la Maison Poincaré pourront également être accessibles à titre privilégié aux partenaires publics et privés de l’IHP ainsi qu’au cercle des partenaires entreprises, animé par le Fonds de dotation de l’IHP.

La Maison Poincaré en bref c’est :

  • 4 ans de travaux
  • Ouverture à l’automne 2023
  • 2000 m2 d’extension au sein de l’ancien laboratoire de Jean Perrin
  • 1100 m2 d’espaces dédiées à la recherche
  • 900 m2 d’exposition permanente et temporaire
  • 20 000 scolaires par an
  • De solides soutiens publics et privés : Labex Carmin, CNRS, État, Mairie de Paris, Région Ile-de-France, Sorbonne Université, le Fonds de dotation de l’IHP.
  • Des chercheuses et chercheurs, scientifiques, médiatrices, médiateurs, professionnelles et professionnels de la 3D, de l’animation, de l’audiovisuel, du graphisme, des musées et espaces de communication scientifique, etc., à nos côtés sur chacun de nos projets.

L’éditorial de Sylvie Benzoni : les ambitions de la Maison Poincaré

La Maison Poincaré est le fruit d’une ambition collective, portée par des dizaines de volontaires enthousiastes, chercheuses et chercheurs, enseignant·e·s, médiateurs et médiatrices, accompagné·es par des professionnel·le·s de la muséographie et de la scénographie. Sise au cœur d’un institut dédié aux échanges scientifiques depuis près d’un siècle, institut international nommé en l’honneur du grand savant Henri Poincaré, la Maison Poincaré vise à offrir un visage humain, ou plutôt toutes sortes de visages humains aux mathématiques.

Le fil qui la sous-tend est de montrer que les mathématiques constituent une science vivante et universelle, en interaction permanente avec les autres sciences et la société. La Maison Poincaré se veut ainsi fidèle à un double héritage. Celui d’abord du fondateur de l’Institut Henri Poincaré, le mathématicien Émile Borel, qui œuvrait à « amener, non seulement les élèves, mais aussi les professeurs, mais surtout l’esprit public à une notion plus exacte de ce que sont les Mathématiques et du rôle qu’elles jouent réellement dans la vie moderne »[1]. L’héritage aussi de son confrère le physicien Jean Perrin, prix Nobel 1926 dont l’ancien laboratoire forme le creuset accueillant la Maison Poincaré et à qui l’on doit la création du CNRS comme du Palais de la Découverte.

Il y a de nos jours sur Terre des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes dont le métier est de « faire des mathématiques ». Un métier que ces personnes adorent en général, et pour lequel elles se rencontrent et échangent en permanence, aux quatre coins du monde. Par la force de leur imagination et de leurs raisonnements elles avancent, parfois à pas de fourmi, parfois à pas de géant, dans l’élaboration de théories et d’outils fabuleux. Les inventions mathématiques sont le plus souvent insoupçonnées du public, jusqu’à ce qu’on leur découvre des applications inattendues.

Car oui les choses ont bien changé depuis Pythagore, ce savant de l’antiquité dont le nom est associé au plus fameux des théorèmes. Elles ont bien changé aussi depuis les travaux solitaires de Fermat au XVIIème siècle, découvreur d’un théorème qui n’en était pas un avant qu’un mathématicien du XXème siècle parvienne à le démontrer. Elles ont indéniablement encore changé depuis le temps de Borel et de Perrin, où la science en général et les mathématiques en particulier étaient réservées à une petite élite. Une élite essentiellement masculine, qui cantonnait innocemment les filles et les femmes à des mathématiques simplifiées ou aux calculs, pour lesquels on leur reconnaissait un certain talent, ou encore à la géométrie appliquée à la broderie et autres « travaux d’agréments pour dames »[2].

Car en effet les mathématiques ne sont plus l’apanage des hommes, même si les stéréotypes ont la vie dure. Mais qui sont ces mathématiciens et mathématiciennes modernes ? Que font ils, comment travaillent-elles ? L’essayiste polyglotte George Steiner disait : « Pendant toute ma vie j’étais très jaloux des mathématiciens et des musiciens. Pourquoi ? Parce que ce sont là des langues vraiment universelles, que l’on n’a pas besoin de traduire. »

La Maison Poincaré entend faire aimer la langue universelle des mathématiques, en présentant notamment quelques uns de ses locuteurs et quelques unes de ses locutrices. Le choix a été difficile, car les mathématiciens et mathématiciennes ont des personnalités fort variées, bien au delà des clichés, et apportent leurs contributions dans des domaines tout aussi variés. Un choix assumé dès le départ a été de présenter autant de femmes que d’hommes.

Ce choix a d’abord conduit à faire le portrait de deux femmes et deux hommes remarquables, célébrités méconnues dont le destin fut tragiquement lié aux fléaux modernes. Emmy Noether, une allemande pionnière et autrice de concepts fondamentaux en physique théorique et en algèbre, qui fut chassée de son poste universitaire par le régime nazi et dut s’exiler aux États-Unis. Srinivasa Ramanujan, un indien quasiment autodidacte aux intuitions fulgurantes et dont l’héritage est considérable en analyse et en théorie des nombres, qui mourut prématurément après quelques années passées à Cambridge. Alan Turing, un anglais fondateur de l’informatique théorique, qui contribua de façon cruciale au renseignement britannique pendant la seconde guerre mondiale et fut condamné à un traitement inhumain par la justice en raison de son homosexualité. Maryam Mirzakhani, une iranienne dont le parcours brillantissime dans son pays puis dans les meilleures universités américaines et les contributions exceptionnelles en géométrie complexe furent stoppés net par le cancer, qui l’emporta à seulement 40 ans.

Au delà de ces destinées romanesques, dont ce n’est pas un hasard si elles ont donné lieu à des biographies fouillées et même à des films de cinéma[3], la Maison Poincaré présente des profils variés de personnalités bien vivantes, aussi bien de chercheurs et chercheuses que de personnes dont le parcours est à forte dominante mathématique sans nécessairement être dédié à produire de nouvelles connaissances.

Car les professions ouvertes à qui possède un bagage mathématique sont nombreuses. Certaines sont consacrées directement à la transmission des mathématiques aux générations futures, au travers de l’enseignement mais aussi de toutes sortes d’initiatives de diffusion/médiation/popularisation/vulgarisation. D’autres professions concernent les sciences proches et/ou utilisatrices de mathématiques (physique et informatique notamment, mais aussi et de plus en plus, les sciences de la vie), ou encore diverses applications technologiques.

Au travers de vidéos, photos, textes et dispositifs interactifs, la Maison Poincaré ouvre de multiples portes vers le monde des femmes et des hommes qui pratiquent avec délectation la langue des mathématiques. On y rencontre des gens engagés et passionnés, car oui les mathématiques sont éminemment humaines !

[1] Revue générale des sciences, 1904, p. 431–440. Conférence faite le 3 mars 1904 au Musée Pédagogique.
[2] Voir par exemple l’article d’Évelyne Barbin, L’enseignement des mathématiques aux jeunes filles et les stéréotypes de genre, Repères – IREM. N° 97 – octobre 2014.
[3] L’Homme qui défiait l’infini (Matthew Brown 2015), Imitation Game (Morten Tyldum 2014), Secrets of the surface(George Csicsery 2020).

L’éditorial de Sylvie Benzoni :
les ambitions de la Maison Poincaré

La Maison Poincaré est le fruit d’une ambition collective, portée par des dizaines de volontaires enthousiastes, chercheuses et chercheurs, enseignant·e·s, médiateurs et médiatrices, accompagné·es par des professionnel·le·s de la muséographie et de la scénographie. Sise au cœur d’un institut dédié aux échanges scientifiques depuis près d’un siècle, institut international nommé en l’honneur du grand savant Henri Poincaré, la Maison Poincaré vise à offrir un visage humain, ou plutôt toutes sortes de visages humains aux mathématiques.

Le fil qui la sous-tend est de montrer que les mathématiques constituent une science vivante et universelle, en interaction permanente avec les autres sciences et la société. La Maison Poincaré se veut ainsi fidèle à un double héritage. Celui d’abord du fondateur de l’Institut Henri Poincaré, le mathématicien Émile Borel, qui œuvrait à « amener, non seulement les élèves, mais aussi les professeurs, mais surtout l’esprit public à une notion plus exacte de ce que sont les Mathématiques et du rôle qu’elles jouent réellement dans la vie moderne »[1]. L’héritage aussi de son confrère le physicien Jean Perrin, prix Nobel 1926 dont l’ancien laboratoire forme le creuset accueillant la Maison Poincaré et à qui l’on doit la création du CNRS comme du Palais de la Découverte.

Il y a de nos jours sur Terre des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes dont le métier est de « faire des mathématiques ». Un métier que ces personnes adorent en général, et pour lequel elles se rencontrent et échangent en permanence, aux quatre coins du monde. Par la force de leur imagination et de leurs raisonnements elles avancent, parfois à pas de fourmi, parfois à pas de géant, dans l’élaboration de théories et d’outils fabuleux. Les inventions mathématiques sont le plus souvent insoupçonnées du public, jusqu’à ce qu’on leur découvre des applications inattendues.

Car oui les choses ont bien changé depuis Pythagore, ce savant de l’antiquité dont le nom est associé au plus fameux des théorèmes. Elles ont bien changé aussi depuis les travaux solitaires de Fermat au XVIIème siècle, découvreur d’un théorème qui n’en était pas un avant qu’un mathématicien du XXème siècle parvienne à le démontrer. Elles ont indéniablement encore changé depuis le temps de Borel et de Perrin, où la science en général et les mathématiques en particulier étaient réservées à une petite élite. Une élite essentiellement masculine, qui cantonnait innocemment les filles et les femmes à des mathématiques simplifiées ou aux calculs, pour lesquels on leur reconnaissait un certain talent, ou encore à la géométrie appliquée à la broderie et autres « travaux d’agréments pour dames »[2].

Car en effet les mathématiques ne sont plus l’apanage des hommes, même si les stéréotypes ont la vie dure. Mais qui sont ces mathématiciens et mathématiciennes modernes ? Que font ils, comment travaillent-elles ? L’essayiste polyglotte George Steiner disait : « Pendant toute ma vie j’étais très jaloux des mathématiciens et des musiciens. Pourquoi ? Parce que ce sont là des langues vraiment universelles, que l’on n’a pas besoin de traduire. »

La Maison Poincaré entend faire aimer la langue universelle des mathématiques, en présentant notamment quelques uns de ses locuteurs et quelques unes de ses locutrices. Le choix a été difficile, car les mathématiciens et mathématiciennes ont des personnalités fort variées, bien au delà des clichés, et apportent leurs contributions dans des domaines tout aussi variés. Un choix assumé dès le départ a été de présenter autant de femmes que d’hommes.

Ce choix a d’abord conduit à faire le portrait de deux femmes et deux hommes remarquables, célébrités méconnues dont le destin fut tragiquement lié aux fléaux modernes. Emmy Noether, une allemande pionnière et autrice de concepts fondamentaux en physique théorique et en algèbre, qui fut chassée de son poste universitaire par le régime nazi et dut s’exiler aux États-Unis. Srinivasa Ramanujan, un indien quasiment autodidacte aux intuitions fulgurantes et dont l’héritage est considérable en analyse et en théorie des nombres, qui mourut prématurément après quelques années passées à Cambridge. Alan Turing, un anglais fondateur de l’informatique théorique, qui contribua de façon cruciale au renseignement britannique pendant la seconde guerre mondiale et fut condamné à un traitement inhumain par la justice en raison de son homosexualité. Maryam Mirzakhani, une iranienne dont le parcours brillantissime dans son pays puis dans les meilleures universités américaines et les contributions exceptionnelles en géométrie complexe furent stoppés net par le cancer, qui l’emporta à seulement 40 ans.

Au delà de ces destinées romanesques, dont ce n’est pas un hasard si elles ont donné lieu à des biographies fouillées et même à des films de cinéma[3], la Maison Poincaré présente des profils variés de personnalités bien vivantes, aussi bien de chercheurs et chercheuses que de personnes dont le parcours est à forte dominante mathématique sans nécessairement être dédié à produire de nouvelles connaissances.

Car les professions ouvertes à qui possède un bagage mathématique sont nombreuses. Certaines sont consacrées directement à la transmission des mathématiques aux générations futures, au travers de l’enseignement mais aussi de toutes sortes d’initiatives de diffusion/médiation/popularisation/vulgarisation. D’autres professions concernent les sciences proches et/ou utilisatrices de mathématiques (physique et informatique notamment, mais aussi et de plus en plus, les sciences de la vie), ou encore diverses applications technologiques.

Au travers de vidéos, photos, textes et dispositifs interactifs, la Maison Poincaré ouvre de multiples portes vers le monde des femmes et des hommes qui pratiquent avec délectation la langue des mathématiques. On y rencontre des gens engagés et passionnés, car oui les mathématiques sont éminemment humaines !

[1] Revue générale des sciences, 1904, p. 431–440. Conférence faite le 3 mars 1904 au Musée Pédagogique.
[2] Voir par exemple l’article d’Évelyne Barbin, L’enseignement des mathématiques aux jeunes filles et les stéréotypes de genre, Repères – IREM. N° 97 – octobre 2014.
[3] L’Homme qui défiait l’infini (Matthew Brown 2015), Imitation Game (Morten Tyldum 2014), Secrets of the surface(George Csicsery 2020).

La Maison Poincaré : son espace d’exposition permanente

Accessible aux visiteurs individuels et aux groupes, scolaires notamment (dès la 4ème), la Maison Poincaré ouvrira son espace d’exposition permanente en semaine (fermeture le mercredi) et ponctuellement le week end. La programmation scientifique et culturelle associée offrira également des conférences, des projections « cinéma-sciences » ou encore des ateliers thématiques qui feront vivre l’espace en nocturne. Des médiateurs seront sur place pour accueillir les groupes scolaires et les accompagner dans leurs visites.

L’espace d’exposition permanente s’étendra sur plus de 600m2 et se compose de 7 espaces. Chacun de ses espaces est pensé autour d’un verbe d’action qui illustre la recherche actuelle en mathématiques et ses interactions avec d’autres disciplines.

Connecter

Modéliser

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Inventer

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Devenir

Respirer

Ces sept verbes vont permettre d’aborder les mathématiques à travers des thèmes et des questionnements scientifiques, ainsi que des histoires singulières d’hier et souvent d’aujourd’hui. Des actions et des vies de chercheuses et de chercheurs.

Connecter

Espace introductif aux mathématiques, on y évoque les différents domaines des mathématiques en lien avec des objets du quotidien, qui parlent ou utilisent des mathématiques.

Modéliser

Le lien entre les mathématiques et les autres sciences est abordé autour de trois grands thèmes, ondes, fluides, données. On parlera de mathématiques, de la transformée de Fourier, de la notion d’échantillonnage et de problèmes concrets comme les écoulements des fluides et les grandes masses de données.

27

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C’est l’espace pour accueillir l’expérience de réalité mixte Holo-Math, un espace visitable uniquement en médiation où l’on espère faire appréhender des concepts mathématiques, en particulier faire « toucher le mouvement brownien », via des dispositifs de réalité mixte.

Inventer

Dans l’espace historique constitué de l’amphithéâtre avec sa galerie qui sera conservé en l’état, on abordera autour d’exemples l’aspect temporel et l’aspect collectif de l’invention en mathématiques ainsi que ses motivations. Une série d’interviews en vidéo donnera vie à quelques expériences de mathématiciens et de mathématiciennes.

Partager

La salle de thé, dont l’ambiance sera préservée, sera un lieu de rencontre entre chercheurs et publics, avec un cabinet de curiosité, l’exposition de quelques-uns des modèles mathématiques de l’IHP et une carte illustrant les échanges mathématiques au cours des temps.

Devenir

La personnalité de Jean Perrin contribue à faire de son bureau un lieu où évoquer l’engagement de scientifiques dans la société. On y parlera aussi de la diversité des personnes qui font ou utilisent des mathématiques dans leur vie professionnelle, à travers une mosaïque de parcours.

Respirer

Le jardin sera accessible à tous les publics qui résident dans le bâtiment, les scientifiques comme les visiteurs. Il sera agrémenté d’une réplique du tableau en ardoise utilisé par les membres du groupe Bourbaki, et d’une œuvre grandeur nature de l’artiste Ulysse Lacoste : le Rulpidon. Avec une promesse, celle d’une expérience physique du toucher, sa taille monumentale d’1.70 m de haut permettant aux visiteurs de s’y nicher.

La Maison Poincaré :
son espace d’exposition permanente

Accessible aux visiteurs individuels et aux groupes, scolaires notamment (dès la 4ème), la Maison Poincaré ouvrira son espace d’exposition permanente en semaine (fermeture le mercredi) et ponctuellement le week end. La programmation scientifique et culturelle associée offrira également des conférences, des projections « cinéma-sciences » ou encore des ateliers thématiques qui feront vivre l’espace en nocturne. Des médiateurs seront sur place pour accueillir les groupes scolaires et les accompagner dans leurs visites.

L’espace d’exposition permanente s’étendra sur plus de 600m2 et se compose de 7 espaces. Chacun de ses espaces est pensé autour d’un verbe d’action qui illustre la recherche actuelle en mathématiques et ses interactions avec d’autres disciplines.

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Ces sept verbes vont permettre d’aborder les mathématiques à travers des thèmes et des questionnements scientifiques, ainsi que des histoires singulières d’hier et souvent d’aujourd’hui. Des actions et des vies de chercheuses et de chercheurs.

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Espace introductif aux mathématiques, on y évoque les différents domaines des mathématiques en lien avec des objets du quotidien, qui parlent ou utilisent des mathématiques.

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Le lien entre les mathématiques et les autres sciences est abordé autour de trois grands thèmes, ondes, fluides, données. On parlera de mathématiques, de la transformée de Fourier, de la notion d’échantillonnage et de problèmes concrets comme les écoulements des fluides et les grandes masses de données.

27

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C’est l’espace pour accueillir l’expérience de réalité mixte Holo-Math, un espace visitable uniquement en médiation où l’on espère faire appréhender des concepts mathématiques, en particulier faire « toucher le mouvement brownien », via des dispositifs de réalité mixte.

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Dans l’espace historique constitué de l’amphithéâtre avec sa galerie qui sera conservé en l’état, on abordera autour d’exemples l’aspect temporel et l’aspect collectif de l’invention en mathématiques ainsi que ses motivations. Une série d’interviews en vidéo donnera vie à quelques expériences de mathématiciens et de mathématiciennes.

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La salle de thé, dont l’ambiance sera préservée, sera un lieu de rencontre entre chercheurs et publics, avec un cabinet de curiosité, l’exposition de quelques-uns des modèles mathématiques de l’IHP et une carte illustrant les échanges mathématiques au cours des temps.

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La personnalité de Jean Perrin contribue à faire de son bureau un lieu où évoquer l’engagement de scientifiques dans la société. On y parlera aussi de la diversité des personnes qui font ou utilisent des mathématiques dans leur vie professionnelle, à travers une mosaïque de parcours.

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Le jardin sera accessible à tous les publics qui résident dans le bâtiment, les scientifiques comme les visiteurs. Il sera agrémenté d’une réplique du tableau en ardoise utilisé par les membres du groupe Bourbaki, et d’une œuvre grandeur nature de l’artiste Ulysse Lacoste : le Rulpidon. Avec une promesse, celle d’une expérience physique du toucher, sa taille monumentale d’1.70 m de haut permettant aux visiteurs de s’y nicher.

Nous remercions nos partenaires qui, à nos côtés, se sont lancés dans ce projet ambitieux pour le rayonnement des mathématiques et la culture scientifique.

L’identité visuelle et la charte graphique de la Maison Poincaré ont été conçues par l’agence Pentagon.

Ce site est réalisé grâce au mécénat de BNP Paribas.

Nous remercions nos partenaires qui, à nos côtés, se sont lancés dans ce projet ambitieux pour le rayonnement des mathématiques et la culture scientifique

L’identité visuelle et la charte graphique de la Maison Poincaré ont été conçues par l’agence Pentagon.

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